C’est un jeton non fongible qui représente un actif spécifique, numérique ou physique. Par essence, ce jeton est unique et validé par la blockchain, c’est-à-dire cette technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente et sécurisée. Ce n’est pas une monnaie mais le NFT est payable uniquement par une cryptomonnaie par exemple Bitcoin, Binance, Etherum ou Polygon.
Un NFT est donc un objet numérique qui fait office de certificat de propriété et d’authenticité et grâce à la blockchain on connait les différents propriétaires du bien.
Les NFT se développent énormément dans l’art, les jeux vidéo et les univers virtuels et ils ont l’avantage d’être cessibles : on peut donc faire le commerce de NFT dans ce monde virtuel et acheter par exemple une robe d’une grande marque pour habiller son avatar !
Les marques sont aujourd’hui très présentes dans ces mondes virtuels et leur protection est semblable à celles des marques « normales, enfin physiques et réelles » ou des droits d’auteur « classiques ». Les marques doivent par ailleurs lutter contre des NFT reprenant leurs noms ou leurs créations : les premiers procès sont en cours, par exemple HERMES a assigné l’artiste Mason Rothschild qui a créé des « metabirkin » à savoir des sacs Birkin sous forme de NFT commercialisés sur une plateforme. NIKE a également engagé une procédure contre la plateforme STOCKX qui commercialise des NFT de baskets NIKE !
C’est la raison pour laquelle les marques créent leurs propres NFT !
Par ailleurs, Nike a révélé avoir déposé des demandes auprès de l’Office américain des brevets et des marques (USPTO) pour leur marque verbale, leur logo et leur slogan, dans trois classes sans rapport avec leur principal domaine d’activité : la classe 9 (biens virtuels téléchargeables, c’est-à-dire logiciels tels que vêtements, chaussures, accessoires à utiliser en ligne et dans des mondes virtuels) ; classe 35 (magasin de détail proposant des biens virtuels) et classe 41 (services de divertissement, fourniture en ligne, produits virtuels non téléchargeables destinés à être utilisés dans des environnements virtuels).
D’autres grandes marques telles que Coca-Cola, Warner Bros, Gucci ou Netflix sont elles aussi entrées dans le métavers et protègent leurs actifs. Une robe numérique virtuelle baptisée « Iridescence » vient d’être vendue 8600 euros …